Leçon du jour : comment s'assumer tel qu'on est ?
Bonjours très chers élèves de mon cœur !
Aujourd’hui, nous allons nous attaquer à une des leçons les plus importantes du programme « Azuzephre [Orcanya], celle qui vous apprend la vie à vos dépends » (j’adore cette phrase !!!!). La leçon du jour sera : Comment s'assumer tel qu'on est?
Pour cela, nous allons étudier plusieurs types de personnes et analyser leur vie :
Le gros daron :
Le gros daron est un homme pas forcément dans ses baskets. Comme il fait un boulot de merde qui ne le passionne pas, il est grognon et aigri dès l’âge de 30 ans. Le gros daron a une vie plutôt posée, une femme, des enfants.
Bien sûr, quand il était jeune, il rêvait de gloire (footballeur professionnel ou sosie officiel de Johnny Hallyday) et d’une vie de sauvage, mais un jour, il eu le malheur de fricoter avec une donzelle au postérieur attirant, qui tombât enceinte. Un mariage fait à la va-vite, un sourire de circonstance, et tous ses rêves de liberté réduit à néant. Il essaye de se débarrasser de la frustration « j’ai pas fais ce que je voulais de ma vie » en ayant un comportement plus que méchant avec ses enfants et sa femme. Il dit à ses gosses qu’ils ne sont que des bons à rien, et il reproche à sa femme de lui avoir bousiller la vie. Le gros daron en rentrant chez lui, va se réfugier dans SA pièce, pour y mâter des films, jouer à l’ordi. Il n’assume pas son rôle de père, puisque c’est sa femme qui voulait des gosses, pas lui. Le week end, le gros daron ne fait rien, ne sort presque pas, regarde la télé, écoute la radio et lit le journal.
Il n’est pas de la plus grande diplomatie, ses enfants garderont à jamais des traumatismes du comportement de leur papa.
Alors comment s’assumez quand on est un gros daron ?
Ben on ne peut tout simplement pas, puisqu’on est devenu ce que nous détestions étant jeune. On ne peut vivre que dans l’échec. Certes, on a un emploi stable, une famille, mais tout ça est-il forcément synonyme de bonheur ? Il faut croire que pour beaucoup de gros darons, ce n’est pas le cas.
Le sauvage :
le sauvage est un mec qui n’a pas d’attache. Souvent du signe du verseau (besoin absolu d’indépendance), le sauvage n’a pas de port d’attache. Il ne veut avoir de comptes à rendre à personne.
Sauvage ne voulant pas forcément dire « asocial », il peut avoir des tonnes et des tonnes de potes qu’il adore voir pour faire des petites soirées coolos. Mais le sauvage a toujours le besoin de se sentir libre, ce qui explique le fait qu’il peut disparaître pendant quelques jours sans donner de nouvelles et revenir en faisant comme si de rien n’était.
Le sauvage fera le boulot dont il rêve ou rien d’autre. Doté d’une grande ambition, il ne fait que ce qui lui plait.
Le sauvage s’aime. Son ego souvent un peu trop développé lui joue des tours. En pensant qu’il n’a besoin de personne, il peut y perdre beaucoup, mais comme le sauvage a un amour propre surdimensionné, il ne s’en rendra compte que quand il sera trop tard. L’emploi du temps du sauvage et souvent ponctué de pauses « ressourcement tout seul dans mon terrier » entre deux soirées entre potos.
Le sauvage est quelqu’un de difficile à cerner mais il en vaut le coup.
Comment s’assumer quand on est un sauvage ?
Comme le sauvage s’aime plus que tout, il n’a aucun problème à assumer sa vie.
Le métrosexuel :
Le métrosexuel est un homme qui s’aime et qui prend soin de lui.
Habillé en Georgio Armanie et Dior, il va sans aucune gène se faire épiler le maillot et les sourcils chez les esthéticiennes les plus prisées de Paris (car of course, le métrosexuel vit à Panam). Il a pleins d’amis et sort tous les week end en boîte.
Il aime la musique, ses cheveux, la musculation, ses pectoraux, les habits, ses yeux, la musique, ses fesses, M. Pokora, les crèmes de soin pour le visage, son visage en général.
Un emploi du temps surchargé (le taff, les soirées, l’esthéticienne, la muscu, le shooping), le métrosexuel ne connaît pas la fatigue. Toujours prêt pour faire la fête, il faut cependant, le prévenir trois jours d’avance pour qu’il ait le temps de choisir quelles fringues mettre.
Comment s’assumer quand on est métrosexuel : Le fait qu’on assume sa part de féminité lorsqu’on est un mec peut parfois amener à se poser quelques questions. Prenez le temps de la réflexion et assumez ce que vous êtes vraiment. A part ces quelques questions existentielles, le métrosexuel s’aime et assume pleinement ce qu’il est.
Le complexé :
Boutonneux, des bras tellement grands qu’il ne sait pas quoi en faire, des cheveux qui partent tout le temps en sucette, une voix ingrate, le complexé est tout simplement paumé.
Il ne sait pas encore qui il es, qu’est-ce qu’il aime, et qu’est-ce qu’il veut devenir. Ce spécimen a souvent entre 16 et 20 ans.
Habillé avec une chemise à carreaux et un jeans classique, le complexé n’aime pas son corps en pleine mutation. Il essaye d’être le plus normal possible pour passer inaperçue.
Ayant très peu d’amis à cause de sa timidité maladive, le complexé ne sort que très rarement et seulement pour aller acheter des nouveaux jeux vidéos.
Ses passions : les jeux vidéos.
Comment s’assumé quand on est un complexé ?
La signification elle-même d’un complexé est qu’il ne s’assume pas. Alors pour s’assumer, il faut arrêter de complexer !! Trouvez une activité dans laquelle vous vous évadez (autre que les jeux vidéos) comme la musique, le dessin ou le sport. Côtoyez des gens différents et voyez avec qui vous vous sentez le mieux. Ne cherchez pas à entrer dans des cases ou dans des clans. Soyez vous-même, forgez vous votre propre personnalité. Cela demande beaucoup d’effort mais ça vaut le coup.
La pouf :
Vous êtes en première ES, à fond sur M.Pokora (toujours lui) et vous ne ratez jamais un Prime de la Nouvelle Star.
Voter passion : les fringues. Bien sûr, toutes les filles que vous fréquentez s’habillent comme vous puisqu’elles aussi sont des poufs. Votre garde robe est renouvelée tous les mois pour être au top de la mode. Vous êtes ce qu’on appelle une « fashion victim ». Votre modèle est Paris Hilton, vous faites tout comme elle, et vous avez fabriqué un sanctuaire en son honneur dans votre chambre.
Votre livre de chevet est « Public » ou encore « Voici ».
Vous sortez dans des boîtes branchées pour vous trémoussez sur des podiums. Vous chauffez tout ce qui passe et qui dégage de la testostérone. Comment s’assumez quand on est une pouf :
On peut pas s’assumer, c’est un fait. Mais comme vous ignorez ce qu’est la vraie vie en dehors de M.Pokora, vous n’avez pas conscience d’être pathétique.
Un conseil : ouvrez les yeux et cessez d’être aussi superficielle.
Voilà ! Notre leçon du jour est terminée ! Il est temps pour moi d’aller vagabonder dans les rues de ma ville à la recherche d’un patron pour mon CAP (oui je cherche un deuxième travail parce que prof c’est pas assez payé !).
Bonne journée les gamins (Madame V, prof d’art plastique, si tu passes par là, saches que tu m’as traumatisé en m’appelant comme ça pendant mes 4 années au collège).
Azuzephre, celle qui vous apprend la vie à vos dépends.
